Patrimoine
Cette tour de la fin du XVe siècle porte le nom du curé qui l’a fait construire. Elle est située dans le quartier ancien de la ville, le quartier du Château. Elle se structure autour d’un remarquable escalier en colimaçon qui dessert cinq niveaux. Les ouvertures sont encadrées par de belles pierres dorées. Principal témoin de l’époque de la Renaissance à Tarare, elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Restaurée au début des années 1980 par la Ville, la tour du château est le siège de la société d’histoire et d’archéologie des monts de Tarare.
Elle peut se visiter lors des permanences tenues par cette association et surtout lors des Journées du Patrimoine en septembre.
Une juxtaposition de deux édifices réalisés à des époques différentes. Une église classique orientée Est-Ouest construite vraisemblablement au XVIIIe siècle avec quelques éléments d’édifices antérieurs et restaurée dans les années 1820. Elle aurait dû être démolie vers 1870 pour laisser place à une nouvelle église. Mais la guerre de 1870 stoppe le projet. Un raccordement est simplement effectué.
Entre 1963 et 1967, cette portion est aménagée avec démolition de la partie non affectée au culte (salle du théâtre de Saint André), édification d’une façade et d’un nouveau clocher et reprise du raccordement des deux espaces cultuels.Une église néogothique orientée Nord-Sud édifiée selon les plans de l’architecte diocésain Tony DESJARDINS entre 1866 et 1870.
De 1971 à 1986, des travaux de réfection (couverture, façades et vitraux) donnent un éclat de jeunesse à cette église également appelée église du château.
À l’intérieur, prennent place un certain nombre d’œuvres d’art comme le retable en bois doré du XVIIe siècle.
L’architecte POLLET construit de 1825 à 1827 cet édifice à l’emplacement d’une chapelle et du cimetière. Un autre architecte, FEUGA, la termine en 1856 avec l’édification de la façade et des tours. Cette église offre de nombreuses œuvres à l’intérieur notamment l’orgue de CAVAILLÉ-COLL et les statues de Jean BONNASSIEUX (Mater Dolorosa, statue du Sacré Cœur…). En 1996 et 1997, d’importants travaux de rénovation intérieure et des façades embellissent l’église Sainte Madeleine. Puis, en 2006, la corniche a été restaurée.
Au XVIIe siècle, à la place d’un autel et d’une statue de la Vierge, est édifiée une chapelle sur la colline de Bel Air dominant la ville de Tarare. Mais les vicissitudes du climat endommagent le bâtiment. En 1755, la reconstruction est autorisée par le cardinal de TENCIN. Et le 28 août 1757, le curé VALFORT bénit le nouvel édifice religieux.
Dans les années 1830, plusieurs aménagements sont réalisés :
- 1834 : installation d’une cloche
- 1836 : mise en place du chemin de croix
- 1837 : construction d’un calvaire.En 1890, la générosité de l’industriel Émile THIVEL permet une première restauration. Trente ans plus tard (1919-1920), une rénovation complète est engagée par les frères BROCA.
Après le bombardement du viaduc en août 1944, les vitraux sont restaurés l’année suivante par le Père DEAL.Propriété de l’hôpital de Tarare jusqu’en 1974, la chapelle Notre-Dame-de-Bel-Air appartient depuis à une association à but non lucratif « Les Amis de Bel-Air ». Cette dernière est chargée de son entretien. Elle a effectué la réfection du clocher et de la sacristie, la consolidation de la charpente, l’électrification des cloches, l’étanchéité des vitraux et l’installation du chauffage.
Depuis le 8 décembre 1999, la chapelle est mise en lumière grâce à 20 projecteurs.
De 1863 à 1866, est construit le viaduc de Tarare permettant la liaison ferroviaire Lyon – Roanne. Ses caractéristiques : longueur : 373 m ; 20 arches de 12 m d’ouverture, 1 centrale de 29,6 m ; hauteur maximum (au-dessus du lit de la Turdine) : 26 m ; en pierre de taille en provenance de Bully et de Villebois.
Le 28 août 1944, le viaduc est bombardé par la Royal Air Force. Aucune de la vingtaine de bombes larguées ne l’a atteint, ne causant que des blessures légères à deux ouvrières travaillant dans des usines à proximité.
Inauguré en juin 1905, il a une capacité de 740 000 m3 pour une superficie avoisinant les 11 hectares. Cette dernière est portée à 1 100 000 m3 en 1951 après surélévation du mur de retenue de 3,5 m, atteignant alors la hauteur de 31 m (y compris les fondations).
D’importants travaux de confortement sont réalisés au début des années 1980. Outre sa dimension économique, le barrage est apprécié pour son côté loisirs comme lieu de promenade et de pêche.