Le viaduc
L’entrée ouest de Tarare est marquée par un ouvrage d’art, élevé de 1863 à 1866, permettant le passage du chemin de fer. Il permet la liaison ferroviaire entre Lyon et Roanne.
Ses caractéristiques :
- 373 mètres de longueur
- 20 arches de 12 mètres d’ouverture et une centrale de 29,6 mètres
- Hauteur maximale de 26 mètres
- Construit en pierres de taille en provenance de Bully et Villebois.
Le 28 août 1944, le viaduc est bombardé par six avions de la Royal Air Force. Aucune de la vingtaine de bombes larguées n’a atteint le viaduc. Seulement des blessures légères ont été causées à deux ouvriers travaillant dans les usines à proximité.
La chapelle de Bel-Air
Au XVIIe siècle, à la place d’un autel et d’une statue de la Vierge, est édifiée une chapelle sur la colline de Bel Air dominant la ville de Tarare. Mais les vicissitudes du climat endommagent le bâtiment. En 1755, la reconstruction est autorisée par le cardinal de TENCIN. Et le 28 août 1757, le curé VALFORT bénit le nouvel édifice religieux.
Dans les années 1830, plusieurs aménagements sont réalisés :
- 1834 : installation d’une cloche
- 1836 : mise en place du chemin de croix
- 1837 : construction d’un calvaire. En 1890, la générosité de l’industriel Émile THIVEL permet une première restauration. Trente ans plus tard (1919-1920), une rénovation complète est engagée par les frères BROCA.
Après le bombardement du viaduc en août 1944, les vitraux sont restaurés l’année suivante par le Père DEAL. Propriété de l’hôpital de Tarare jusqu’en 1974, la chapelle Notre-Dame-de-Bel-Air appartient depuis à une association à but non lucratif qui est chargée de son entretien.
Depuis le 8 décembre 1999, la chapelle est mise en lumière grâce à 20 projecteurs.